Journée - événement : Les arbres millénaires - De la Californie à la Charente
Crédit photo : Paléocharente
Les arbres millénaires
De la Californie à la Charente
Journée – événement
Samedi 25 janvier 2025
Entrée Libre et gratuite
La Fondation d’entreprise Martell dévoilera, en exclusivité, le moulage de l’arbre fossile géant découvert sur le site paléontologique d’Angeac-Charente. Ce gisement, situé dans la région du Grand Cognac (Nouvelle-Aquitaine), est l’un des plus importants d’Europe, particulièrement célèbre pour ses découvertes exceptionnelles, notamment les restes d’un des plus grands dinosaures jamais mis au jour. Les recherches y sont conduites par des scientifiques professionnels et amateurs regroupés en l’association « Paléocharente ».
Cette présentation inédite intervient dans le cadre d’une journée-événement organisée par la Fondation sur le thème des arbres millénaires, au sein de l’exposition Continuum – JB Blunk, qui sera réouverte exceptionnellement pour l’occasion.
Le public sera invité à redécouvrir les sculptures en bois de l’artiste américain JB Blunk (1926-2002) – sculpteur légendaire
qui puisait son inspiration dans la nature – et à venir admirer le moulage intégral de l’arbre fossile découvert en 2023 sur le site paléontologique d’Angeac-Charente, près d’Angoulême.
Cet arbre millénaire de près de 15 mètres de long, datant de 140 millions d’années, dialoguera avec les œuvres de l’artiste, réalisés à partir de restes de séquoias originaires de Californie du Nord où il était installé.
À 15h, la paléobotaniste Léa de Brito et le paléontologue Jean-François Tournepiche, engageront une discussion autour des fossiles et de ce qu’ils nous révèlent sur les changements environnementaux, la préservation du patrimoine vivant et les enjeux contemporains de nos écosystèmes forestiers.
De 11h à 19h : visites libres
À 11h et à 17h : visites guidées en compagnie d’un.e médiateur·rice culturel.le (durée 1h)
À 15h : conférence de Léa de Brito (chercheuse en paléobotanique au Muséum national d’histoire naturelle de
Paris) et Jean-François Tournepiche (paléontologue)
À cette occasion, Le Texte Libre présentera une sélection d’ouvrages pour petits et grands sur le thème des forêts, à la librairie de la Fondation.
Léa de Brito
Attachée temporaire d’enseignement et recherche (ATER) au MNHN (Muséum National d’Histoire Naturelle) au sein
du Centre de Recherche en Paléontologie, Paris (CR2P) et diplomée d’un doctorat en science de l’université de Liège.
Paléobotaniste, spécialisée dans l’étude des conifères fossiles du Mésozoïque.
Jean-François Tournepiche
Conservateur en chef honoraire du Patrimoine, a été en poste au musée d’Angoulême durant près de 40 ans et codirige
le projet d’Angeac-Charente au sein de l’association « Paléocharente ».
Géologue et paléontologue de formation, il devient conservateur au musée d’Angoulême en 1986. Spécialisé dans l’étude des mammifères du Quaternaire, il a découvert et dirigé les fouilles de dizaines de sites en Charente depuis 50 ans. Ce travail scientifique a été couplé avec une mise en valeur de ce patrimoine sous forme d’expositions, ouvrages, animations et conférences. Après la découverte du site d’Angeac-Charente, il a mis en place un projet de recherche, conservation et valorisation du site avec toute une équipe regroupée en l’association « Paléocharente ».
Programme Culturel et Ordinaire Extra !
Programmation Culturelle
Rencontres et Conférences
Tout au long de l’année, la Fondation propose des rencontres faisant écho aux expositions.
ORDINAIRE EXTRA!
La Fondation propose un programme ludique et créatif pour prolonger en famille la visite des deux expositions à chaque vacance scolaire et des ateliers d’initiation tout au long de l’année.
Robin Bourgeois – Bois Feuille Ciseaux
À partir de 10 ans.
Mercredi 5 mars, 14h – 16h30
Le designer Robin Bourgeois vous propose de découvrir la vannerie de châtaignier à travers le découpage, le tissage et le cintrage du bois et du papier. Il s’agira de réengager ce savoir-faire typique du Limousin à travers un objet du quotidien réalisé pendant l’atelier.
Alice Roux – De la forêt à l’objet
À partir de 10 ans.
Mercredi 23 avril, 14h – 17h
Pendant cet atelier, la designer Alice Roux vous invite à explorer un matériau étonnant : la résine de pin. A travers plusieurs techniques artisanales, apprenez à utiliser la résine comme une matière première pour concevoir des petits objets.
Atelier bois — Jeune Public
Atelier en famille, à partir de 8 ans
Un samedi par mois de 10h à 12h 30
Les enfants doivent obligatoirement être accompagnés d’un adulte.
Reprise en juin 2025
Chaque enfant, accompagné de l’ébéniste Mathias Heinisch, créera des objets en découvrant le maniement d’outils traditionnels
Inscriptions : ateliers_bois@orange.fr
45€/enfant
Atelier Bois Jeune Public
Atelier bois – Crédit photo: Laetitia Lavalette
ATELIER BOIS JEUNE PUBLIC
ATELIER BOIS JEUNE PUBLIC
La Fondation d’entreprise Martell réouvrira les portes de son Atelier Bois et proposera une immersion dans l’univers de l’ébénisterie spécialement conçue pour le jeune public. Chaque enfant, accompagné de l’artisan ébéniste Mathias Heinisch, créera des objets en bois.
Objectifs de l’atelier
– Découvrir l’atelier et se familiariser avec les outils et leur fonctionnement : rabots, wastringues, etc…
– S’initier à la matière et aux textures du bois
– S’initier à des techniques exclusivement manuelles
Consignes de sécurité :
– Port de chaussures fermées plates (prêt des surchaussures de sécurité)
– Port de vêtements confortables
– Cheveux attachés
Un tablier, des gants anti-coupure et un casque anti-bruit seront mis à disposition avant l’atelier.
Les participants n’utiliseront pas les machines
Inscriptions (réservée aux enfants) : à partir de 8 ans. Les enfants doivent obligatoirement être accompagnés d’un adulte.
S’inscrire auprès de Mathias Heinisch par email : ateliers_bois@orange.fr
Coût de la séance : 45 € (durée 2h30) : à régler sur place par chèque ou en espèces
7 enfants maximum par séance
Reprise des séances en juin 2025
Mathias Heinisch a une formation en ébénisterie. Il réalise et crée des agencements et des meubles sur mesure pour particuliers, professionnels ou artistes. Il travaille essentiellement les bois locaux et autant que possible en réemploi (chêne, noyer, cèdre, buis, érable, frêne). Il a également travaillé dans un atelier de lutherie où il fabriquait et restaurait des guitares
Ateliers en partenariat avec Essarbois
Mathilde Pellé - CHEMIN CREUX
crédits photos : Mathilde Pellé
Couteau MB-2, Maison soutraire, 2021
Coupelle
MATHILDE PELLÉ
CHEMIN CREUX
8 juin - 29 décembre 2024
La Fondation d’Entreprise Martell lance son nouveau format d’exposition-résidence et invite la designer Mathilde Pellé à partager et développer sa démarche de recherche Soustraire. En déployant différents aspects du travail mené depuis 2016 – à la fois expérimental, critique, formel et théorique – l’exposition incite à poser un regard attentif sur des objets que nos sociétés proposent et sur les formes qui peuvent advenir par soustraction. Pellé poursuit la question inépuisable qui dirige ses réalisations, sa pensée et son rapport au design : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que moins ? »
Pour l’exposition « Chemin creux », elle expérimente la ruine d’environnements domestiques par la soustraction et s’impose un protocole par lequel elle vient retirer de la matière à des objets de la vie quotidienne en les grattant et en les désossant, créant ainsi de nouveaux objets à partir du vide.
En s’appuyant sur des aspects de son travail, elle partage sa vision d’une direction complètement ignorée au profit du plus, de l’addition et de la croissance : celle du moins.
Sa démarche l’amène à étudier les barrières (politiques, sociales, psychologiques, etc.) qui limitent notre capacité à choisir le moins et/ou à l’accepter. Pourquoi le plus est-il, dans la plupart des cas, le choix prédominant ? Quelles sont les logiques à l’œuvre qui nous conduisent globalement à choisir plus, comment sont-elles apparues et pourquoi ?
Puisque les limites liées à la production matérielle doivent être reconnues et acceptées globalement en ces temps marqués par l’urgence écologique, ne faudrait-il pas en même temps ouvrir une exploration non limitative du moins, du petit, du plus petit ? S’il est abordé comme une direction à sonder, le moins permet de reconsidérer nos environnements matériels et autorise une critique des modèles dominants qui sont curieusement à la fois producteurs d’épuisement et de saturation.
Pourquoi les capacités de lecture et d’analyse du monde des formes (environnantes et/ou produites) par les artistes et les designers sont-elles essentielles à la reformulation d’un équilibre commun ? En quoi ces approches non académiques peuvent-elles être les vecteurs ou les supports de transformations profondes ? Ce sont ces « chemins creux », sans réponses certaines qu’emprunte Mathilde Pellé.