La danseuse et thérapeute Julia Cima proposera un rituel au sein de l’exposition « La fin est dans le commencement et cependant on continue ».

Au sein de l’exposition qui traite des cinq sens ainsi que du mouvement et de la vulnérabilité, la plasticienne, designer et chercheuse Jeanne Vicériale avec la danseuse, ritualiste, fasciathérapeute Julia Cima et un ingénieur en robotique de la société Ingéliance interprètent le mouvement, dans un espace dédié nommé « Athanor ».

On y découvre une sculpture en cours de réalisation qui prendra forme jusqu’à la fin de l’exposition grâce à un robot collaboratif (cobot), qui tricot-tisse sur un mannequin en rotation sur lui-même. C’est un corps, une présence qui peu à peu se crée avec son épiderme, ses fibres musculaires et les articulations qui les lient. Le tissage fait écho au travail de Julia Cima sur les fascias (membranes fibro-élastiques qui enveloppent une structure anatomique), la fasciathérapie étant une thérapie manuelle qui repose sur le toucher et la capacité qu’ont les mains à ressentir les micros-mouvements du corps.

L’avancée du fil noir sur le squelette blanc répond aux mouvements de la danseuse Julia Cima qui vient dialoguer avec ce tissu organique, à l’occasion de moments qu’elle appelle « rituels » et qui ont pour ingrédients les notions de conscience, de présence, d’attention, d’écoute, de disponibilité, de lâcher-prise, d’engagement et de confiance.

Après « ceci est mon corps », Julia invoquera l’esprit comme élément de connexion, de projection et de transmutation dans le deuxième rituel « ceci est mon esprit ».

Rappelons que le nom « Athanor » fait référence au four alchimique qui avait pour but, au départ, de transmuter les métaux vils, en métaux nobles.