Projet

A l’origine du projet, des pare-battages ou défenses en corde, qui servent à protéger la coque du bateau contre les chocs, les frottements et le contact extérieur. A Londres, Jean-François vit sur un bateau sillonnant les canaux, et cet objet qui lui est devenu familier évoque pour lui l’idée de protection; il l’imagine et le conçoit comme un talisman. L’artiste utilise différents procédés, dont la technique de verre moulé à la cire perdue pour transcender cet objet en corde et le réaliser en verre.
L’artiste aime recourir à d es matériaux fluides sous des formes diverses (eau, lait, sécrétions, résines, parfum) pour ses travaux. Ainsi, durant sa résidence, il a également initié la conception d’une fontaine, en se servant de son propre corps et de ses empreintes (dos, mains, pied). Comme un rituel de «blessing», avec un liquide bienveillant et magique, mais avec une notion de danger et de toxicité de par le verre choisi, l’installation aquatique invite au toucher. Cette inspiration provient entre autres de son intérêt pour l’architecture du paysage et les propriétés thérapeutiques ou toxiques des plantes et des substances qu’elles produisent.

Jean-François Krebs

Jean-François Krebs est né à Metz, en France. Enfant, il a aussi vécu en Chine. Son travail a été exposé en France, au Royaume-Uni, au Portugal et en Suède. Il vit actuellement sur un narrowboat à Londres et est étudiant en MFA Fine Art à Goldsmiths.
Son travail se concentre sur les installations, les performances artistiques, la vidéo et le tissage. Ses derniers projets ont été présentés lors de l’exposition Access organisée simultanément dans plusieurs lieux à Londres, ainsi qu’au Centre Tignous d’Art Contemporain à Montreuil pour la programmation Sans Contact.
En 2018, il est invité à la Biennale d’art contemporain de Melle, et participe à la FIAC pour l’association EDVO. Il fait également partie de l’exposition collective « Désirer un coin de soi-même inconnu », à Belfort, et réalise une exposition personnelle, « Leite Ruim » à Lisbonne, Portugal. En 2019, il présente une exposition individuelle « Défense tactile (robes) » à la Galerie du Granit et une autre, Robe de contact (Lirió) pour le lancement du 68e numéro du magazine Umbigo à Lisbonne. Son travail est présenté à la Fruitmarket Gallery, à Édimbourg, lors de l’événement Garde-Rose. Jean-François a fait partie du programme d’études indépendantes MAUMAUS à Lisbonne, et a effectué une résidence au Arteles Creative Center en Finlande, et à l’espace Azan au Portugal.
En 2016, il a joué et co-organisé l’événement « The Library is Open » à la Scottish Poetry Library, une soirée de poésie queer, qui a remporté le Edinburgh Creativity Award. Il a étudié l’architecture du paysage à l’Université d’Édimbourg et à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et a effectué un échange à l’Académie des beaux-arts de Malmö en Suède. Il a par ailleurs étudié l’horticulture à l’Ecole du Breuil et les plantes médicinales à Paris.

Jean-Charles Miot

Jean-Charles Miot, souffleur de verre, est né au Mans en 1988. Après une formation au Cerfav à Vannes-le-Chatel, où il rencontre Laetitia Andrighetto; le couple participe à sa première exposition commune à la Biennale du verre de Strasbourg. En 2012, ils installent leur atelier à Mont-de-Marsan avant de rejoindre la Fondation d’entreprise Martell en 2017. Jean-Charles y a installé l’atelier verre où il collabore et accompagne des artistes en résidence.

Laetitia Andrighetto

Laetitia Andrighetto – artiste verrier, est née à Mont-de-Marsan en 1984. Après une formation en arts plastiques, en bjouterie puis au Cerfav à Vannes-le-Chatel, où elle rencontre Jean-Charles Miot; le couple participe à sa première exposition commune à la Biennale du verre de Strasbourg. En 2012, ils installent leur atelier à Mont-de-Marsan avant de rejoindre la Fondation d’entreprise Martell en 2017. Ils y ont installé l’atelier verre où ils collaborent et accompagnent des artistes en résidence.