Le programme CARE

Son but ? Prendre soin de nous, prendre soin des autres et prendre soin de la planète.
Comment ? A travers des évènements culturels variés qui posent question et/ou proposent des solutions.

Au programme de la soirée du mercredi 27 octobre (18h à19h30) :
– conférence sur la prévention du cancer du sein et l’importance du dépistage précoce
– le rôle de l’art pour mieux appréhender et gérer la maladie
– cocktail

Evénement gratuit sur inscription
 https://www.fondationdentreprisemartell.com/billetterie/

Le cycle de conférences Care reprend avec un premier Talk en ce mois d’octobre, mois de sensibilisation au cancer du sein, dédié à ce sujet. Cette conférence a principalement pour but de fournir des informations sur le cancer du sein, qui concerne aujourd’hui une femme sur huit. Or, plus cette maladie est détectée tôt, plus les femmes ont de chance d’en guérir ; d’où l’importance du dépistage et le sens de l’intervention du centre de dépistage de Nouvelle-Aquitaine pour sensibiliser les participant(e)s aux examens réguliers et à l’autopalpation.

En outre, un autre sujet sera abordé ; celui du rôle de l’art dans l’accompagnement de la maladie, notamment à travers les tatouages. Ainsi, David Allen, artiste américain dont l’œuvre figure parmi les installations actuelles de l’exposition Beauty de Sagmeister & Walsh prendra un relief tout particulier. Il utilise son art – l’art du tatouage – pour aider les femmes ayant subi un cancer à embellir leur corps après une mastectomie (enlèvement partiel ou total d’un voire des deux seins). Il s’adapte à leurs cicatrices et à leurs préférences personnelles pour les recouvrir et les magnifier grâce à des motifs floraux. Il cherche à permettre aux patientes de se reconstruire non seulement physiquement mais aussi psychologiquement, après une épreuve qui peut s’avérer particulièrement destructrice. En cachant les stigmates de leur opération, elles reprennent le contrôle leur corps. Fabien Bouteldja de Kobo Tattoo participera à la conférence Care. Il présentera sa passion pour le tatouage, qu’il a appris à Montréal, avec une attirance particulière pour le style japonais. De retour en France, il créé sa propre boutique, d’abord au centre de Cognac puis dans le quartier de Saint Jacques. Lui aussi accompagne des femmes dans le processus de réappropriation de leur corps et apportera son témoignage sur la façon dont sa pratique peut leur redonner confiance.

L’art et la culture peuvent modifier la façon dont les patients s’appréhendent et gèrent leur maladie.